Santana

Aux lions dans l'abîme du Vallon,
Accroupie, à l'ombre de l'oubli
Et dans l'éternel silence
 Obscurci de ses nuits
  Jetez la ou sous terre 
Condamnez la de chaux vive
Recouvrez la surtout
 Bien avant puisque jamais
 Elle ne se taira.
 
La sauver cette fois elle saura 
De ses mauves et dunes atroces
Maux que l'animal traque sans répit ,
Acharné d'indécent dessein ,
Maléfique à souhait persistant
Toutefois piégée,la bête s'enfuit,
Sursis,le charme d'un chant vaudou
 L'a captivé,l'injustice elle clamera.

Ô si doux toi, mi Hombre mi Loup,
L'appel, ouïras-tu le souffle secret?
 Ô,sentier c'est si près!Sombre fou
Issu d'un rêve flou,tu ne refuseras,
La délivrer,naturellement avec moi
A cette seconde-là,sans douter tu sauras.
Persuadée , pourtant que sur ses pas
 Il reviendra,au ciel ténébreux,l'a hurlé.