Tout comme un lac sans eau,
Voici un cœur trop vide.
Torturé par tant de bourreaux
Et cette odeur de chaire putride
Attire les charognards affamés
Sur ce corps décharné.
Tout comme un desert sans sable reste aride.
Un cœur sans humeur reste avide,
Avide, du plus petit des bonheur.
Mais il s'en méfie comme des grandes profondeurs,
De peur de sombrer sans fin;
Dans le malheur et ses sombres dessins.
Tout comme un ciel bleu sans nuage,
Ou un toit fait que d' orages,
Comment faire la différence entre le blanc et le noir.
Je suis un homme avec trop peu d'espoirs,
Trop peu d'amour et tant de haine
Pour cette vie ou foisonne la peine.