La brise douce amène l’été.
Le brouillard se fend d’un coup d’épée.
L’humanité s’en réjouit, pas moi.
Le solstice ne touche pas l’émoi.
Lentement, quelques feuilles rougissent.
Les odeurs qui s’évadent brouissent.
L’été est mort et vive l’automne.
Début mais novembre est monotone.
Il fait nuit mais l’hiver n’est pas là.
Décembre, un manteau qui nous las.
Noël, tu es là et tu existes.
Dans la neige j’attends cette piste.
Sapin qui ressemble à un printemps.
Loin mais si près que l’on gravit le temps.
Passe le passé et voilà l’été.
J’emprunte ce temps que j’ai trop conté.
Ils se réjouissent sur la piste.
La réjouissance, le solstice.