Poème OUBLI

Fin de vie donne du souci, mamie trop âgée, comment sans débarrasser, ne pas être déshérité.

Parents devenus gênants, pas le temps pour les sentiments.

Quitter le foyer, ouvrir les oubliettes dans vos maisons de retraite.

Mal aimé, désoeuvré, l'ainé abandonné regrette d'être né.

Pas de pitié pour les pépés, miroirs à tiroirs, devoir de mémoire, quel désespoir.

Génération de félons, votre amour c'est du bidon.

Je vous ai élevé avec fierté, vous n'avez qu'une idée, c'est de m'enterrer.

Confort d'un parent mort, vivre avec vos remords, je le déplore.

Seul je pleure, j'attends toujours vos fleurs.

Petit à petit quitter cette vie, famille, amis, vous me laissez dans"L'oubli"