J’ai les rides à mon cœur, qui manquent à mon visage
Pour tromper les regards, de ces gens indiscrets
J’ai luttée dans ma vie, pour fleurir mon passage
J’ai su aussi sourire, à mes bonheurs secrets…
Il y a au creux de mon âme, une foi si réelle !
Qui me fait prier la nuit et chanter en plein jour,
A force de combattre, ma force se renouvelle
Me donnant la joie de vivre et de croire à l’amour…
Ainsi passent les années, par ma douloureuse carapace
Mais au tronc de mon corps reste encore un bon sarment
Toujours et encore j’espère, que mes douleurs s’effacent
Comme disparaît le jour après un beau soleil couchant ...
Et je pense en passant, que c’est la rouille que le temps
A su fixer depuis longtemps, je suis loin de CINQUANTE ans
Et demain quoi sera lorsque mon visage se ridera ?
Possible que ça soit mon cœur qu’alors rajeunira…