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Que les Eternels viennent, toujours accompagnés
Des poisons de la vie, que nul parmi eux n'endure;
Ni l'entière aseptie de nos vies désertées
Ni notre désespoir, coupable de nos brûlures.
Mais les voilà qui passent, suivant le flot temporel
De nos fades existences aux fonds invariants.
Jamais ne pourront les épices, pas plus que les sels,
De leur goùt éveiller les Eternels dormants.
N'importent plus les ressentiments des vivants,
Toute rancune qui de leur coeur va s'envolant,
Ne saura arrêter au port les départants.
Que chacun se hâte d'effacer ses erreurs,
De se libérer des entraves à son bonheur;
D'aucun regret tardif ne vient le temps meilleur.
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