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La lune essaye de m'étreindre
Et je n'aspire qu'à l'éteindre.
Je vis dans un monde de pluie,
Un phœnix y dépérit.
Jour ou nuit, il pleut sans cesse.
A la mort, ma flamme s'y laisse.
Voler ne m'est plus possible,
Le soleil m'est invisible.
Le phœnix ne respire pas sous l'eau.
Mes larmes sont comme un étau,
Qui se ferme sur mon esprit brulant.
Il rougeoyait d'un feu ardent.
Une ombre, constamment, me suit,
Un souvenir tellement enfoui.
Il me semble l'avoir connu,
Mais elle fuit à ma vue.
Et soudains son masque disparaît,
Un visage plein de cruauté!
Elle bave comme un charognard,
Du phoenix blessé, elle veut sa part.
Elle me tourne autour,
Tel un vautour
Qui attend la mort,
De mon fébril corp.
Phoenix serait tu vaincu?
Cette ombre est un ange déchu,
Elle fut autrefois le paradis,
Cette ombre s'appelle ¨ vie ¨.
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