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Vous est-il déjà arrivé d'entrevoir la laideur
De cet affreux grisâtre tableau monochrome
Qui fait pourtant les plus grands rêves des petits mômes
Mais qui incessamment nous ment avec ardeur?
Sur les promesses et espérances de ce monde,
Beaucoup bâtissent de grands projets d'avenir glorieux.
Combien d'entre eux finissent dans la boue, sales, visqueux?
Je sais bien ces tragédies et leur fin immonde.
Semble-t-il que les bonnes choses ne soient pas pour moi.
Rire, bonheur, amour simple : tout ce que j'ignore.
Je vis fatigue, lassitude et bien plus encore.
Apparement, je ne peux que vivre sans joie.
En conclusion, qu'ai-je fais de ces quinze années?
Rien que la solitaire routine du travail forcené.
Rien que ce que de moi on avait exigé.
Je n'ai su vivre libre ; je n'ai été qu'un prisonnier.
Rien ne tue comme le quotidien monotone.
Son venin imprègne les chairs et empoisonne
A petit feu afin que sa morsure au coeur,
Lentement, vous laisse agoniser de douleur.
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