Je m’en irai par les près, les cheveux dans le vent,
Seule je demeurerai, éclairée par mon cœur.
J’oublierai d’où je viens, chasserai mes malheurs,
Pour devenir enfin, légère comme une enfant.
Profitant du présent, estompant le futur,
Me livrant aux chants des animaux pour leur reine,
Ce voyage sans retour effacera ma haine.
Alors à mon tour, je louerai la nature.