Cette résurrection a fait de moi,
Une machine à qui l'huile est indispensable.
Une substance que je ne contrôlais pas
Est venu me polluer; poison imparable
Face à un esprit renfermé tel que le mien,
Face à une âme peinée sans liberté,
Moi à qui il ne restait plus rien,
Je me vis revivre quelques instants avec fierté.
Cela ne durait jamais longtemps
Il m'en fallait plus que jamais.
Je parle de la réalité qui me tenait à sang,
Une réalité améliorée pour qui on paie...
Je prenais tout ce que l'on me donnait
Avec une avidité plus que certaine.
J'en suis venue a oublié ce pourquoi j'étais.
Une vie gâchée sans avenir, mais sans peine
M'attendait au bout de la pente,
J'aurais dû m'en douter
Toutes ces personnes qui nous mentent
Pour juste se faire plus de blé
En nous promettant une vie meilleure,
Où il n'y aurait plus aucuns interdits.
Sans nous dire que la drogue tue la peur
Et que tout en tuant la peur, elle nous anéantit...