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DE TOULOUSE A PARIS
Chemin faisant Jacques, Françoise et puis Laurent
Vont de ce voyage, conter tous les tourments
Au revoir Toulouse, les roses et Micheline
En nous voyant partir, font une triste mine.
Nous y avons laissé, le lapin, la tortue
Bien au chaud dans leurs nids et le gros chat poilu
Micheline très chic, continuera sa cour
Au joyeux occitan qui poursuit son parcours
La petite samba fonce sur l’autoroute
De beaux paysages défilent en avant toute
Cent cinquante à l’heure, de Toulouse à Paris
Nous partons à la fête, heureux et sans soucis
Pour revoir la famille, et aussi les amis
Nous montons tous les trois de Toulouse à Paris
Et la musique résonne dans la voiture
Même si je n’ai pas respecté la césure
L’autoroute est fleurie, de Toulouse à Paris
Soudain on pousse un cri, maman, papa, pipi
Nous passons sous les ponts, et vingt deux vla les flics
Il faut faire attention qui s’y frotte s’y pique
Nous doublons la laitière et ses grosses mamelles
Vaste camion citerne de lait pour nos écuelles
Nous voyons quelques pins, ça c’est prés de Bordeaux
Il manque le boursin et aussi le pineau
Mais moi aussi j’ai soif, eh ! je marche au super
Réclame la samba à son bon vieux pépère
La samba sous la pluie, avec courage avance
L’autoroute est mouillée, la samba glisse et danse
Ca balance un et deux, elle danse un et deux
Les Pink Floyd sous la flotte nous font monter aux cieux
Montendre à notre droite, sortie paradisiaque
Cares, Chanteloiseau, et prés de moi jacques
Un et deux la samba doucement s’achemine
Tout de rouge vêtu, un et deux la machine
Le soleil est caché, nous arrivons à Tours
Petit air de samba, tout au long du parcours
Vert de peur, de Guinée, de gris de vers en vers
De Toulouse à Paris nous roulons de travers
Nous avons été sage, c’est pourquoi au péage
Gracieusement l’engin nous délivre une image
Les gros culs nous font chier, on n’a qu’à la boucler
Un nuage de flotte nous empêche de doubler
La tempête fait rage, l’orage avec éclat
Des rafales de vent font danser la samba
Nous pressons le bouton et en enfant bien sage
Nous avons mérité notre dernière image
Arrêt station service, et Françoise me dit
Va garder ton petit, je vais faire pipi
Tout au long de la route, au cœur tu nous habites
Joie profonde et soleil sans cesse ne nous quitte
Quand la samba lassée de ce très long voyage
Passe auprès du guichet de son dernier péage
Dans un crissement de frein, s’arrête et puis s’écrie
Nous étions à Toulouse nous voici à Paris
Ecrit par nous trois dans les années 80
Deux vers chacun l’un après l’autre
Tout le long du voyage
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