Avide, elle me submerge de caresses.
Bouillante, elle brûle tout mon corps et m’oppresse.
Des perles naissent dans un sanglot et meurent.
J’essaie d’échapper à cette moiteur.
Qu’il est bon de l’entendre respirer.
De humer l’air qu’elle vient de soupirer.
Elle sait si bien faire danser les couleurs.
Et distribuer toutes sortes d’odeurs.
C’est elle que l’on appelle canicule.
Et qui nous fait aimer le crépuscule.