Jeune abeille pleine de raison
Qui s’attache au savoir avec passion,
Mensonge incertain des curieux
Bien trop pathétiques et heureux,
Enfant abusé d’une tache d’ancre,
Doigts abimés d’apprendre,
Veines écarlates des regards
Drogués, fatigués de savoir.
Philosophant comme être mature
Mais ne sachant que dire de nature.
Patiemment il écoute ses pères
Verser le flot d’un langage d’éther.
Revenir vers Bacchus si assidu,
S’endormir chez Venus l’inconnue,
Abasourdit par cette ponctuelle aurore,
Pressé d’atteindre l’intellect trésor,
Et désolé à bien y réfléchir
De le voir perdu dans l’avenir.
Toi impatient disciple tourmenté
Par tant de questions inavouées,