Il était une fois un humain.
Il voulait tout remettre en cause.
Il n’avait pas de coups de main.
Il a besoin de faire une pause.
Il faut rêver des lendemains.
Caresser un songe, une cause.
Oter de ses yeux ses deux mains.
Alors je te le propose, ose.
De ces hommes fais-toi des copains.
Fais un bouquet de toutes ces roses.
Ri et surfe sur tout ce chagrin.
Que l’ennui, les armes dépose.
Regarde ces splendides chemins.
Réveille le bonheur qui repose.
Des billes font la joie du gamin.
La joie pourrait être une prose.
Humer ces parfums, ce jasmin.
Tu n’es ni un objet ni chose.
Chasse de ta vie les malandrins.
Un jour on a dit je m’oppose.
Ceux la étaient bons et malins.
Puise là, dans tes veines et arrose.
Le soleil vient après l’embrun.
Un matin on la voit éclose.
Ecoute les rires de ces marins.
Imagine le bonheur, suppose.
L’ange inconnu est ton parrain.
Pour ceux qui ni croient pas propose.