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Partie seconde ou Des différentes espèces du milieu
Chapitre premier ou De la vie du peuple des insectes
Elle est cachée dans le brouillard
Cette ingnoble bande de barbares.
De leurs yeux, ils scrutent le hasard.
Leur peau se colore d'un teint blafard
Et leur pauvre face a l'air hagard.
Ils ne sont là que par mégard
Et plus le temps passe, plus ils s'égarent
En allant errer quelque part
Mais dans cette forêt d'arbres épars
Ils se comportent tels des charognards,
Munis à la ceinture d'un poignard.
Ce brouillard est leur rempart
Et ils s'appliquent quand ils le réparent
Car ils ne veulent pas qu'on les en sépare.
Dans mon monde, se sont des ignares
Ou des volatiles bavards,
Rien de plus que des clochards.
Ces nouveaux évènements au regard,
On comprend que se soient des maquisards.
Elle ronge le bois du placard
Cette colonie de cafards.
Elle rit de ses yeux goguenards,
Elle, pour qui la parole est un art.
Elle pense d'abord à son dard
En se prenant pour un guepard.
Elle rêverait d'être un jaguard
Mais elle lêche les bancs du parloir.
A la tâche, ils sont resquillards.
Malgré tout, ils se plaignent d'être à part.
En somme toute, se ne sont que des pleurnichards.
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