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Une terre trop étroite,
Des sentiments condensés, à l’étroit.
Un excès de bonheur, pointillé de peur,
Des chaînes rougeoyantes,
Qui se brisent, enfin fini l’attente…
Le vent crée de somptueuses ailes,
Et fait découvrir une terre nouvelle.
Une terre immatérielle uniquement d’air,
Qui nous emporte là où toute la vie on espère…
Enfin,
Les muscles se tendent,
L’esprit vers le haut, contemple,
Une envie inébranlable,
De pouvoir recueillir l’intouchable…
Et soudain, sans embarra
Un décollage simple, immédiat..
L’air nous enlève vers le haut,
Gonfle allégrement les ailes nouvelles,
Réveil l’âme d’un long sommeil,
Regarde ! c’est si beau !
Les soucis, les problèmes restent au sol,
Ici, seul la légèreté à le monopole !
Si léger sans ces chaînes,
Si léger sans ces problèmes.
Une immense course interminable,
Où la fatigue n’est qu’agréable.
Vivre de liberté,
Vivre parmi l’éternité !
Mais
Un craquement impérieux,
D’un orage envieux ,
Entraîne une chute incontrôlable,
Rapprochant un sol palpable.
Un corps vide,
Une âme meurtrie,
Des ailes laminés,
Des soucis aggravés.
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