Poème Si vous saviez comme je ne vais pas bien

Si vous saviez comme je ne vais pas bien

Depuis pas mal de temps

J'essaye de montrer que je peux changer

Papa, maman

Si vous saviez comme je me sens mal en réalité

J'essaye de cacher mon mal-être qui en fait est toujours aussi présent

Je ne veux plus que vous vous inquitez autant pour moi

Je ne veux plus vous faire de la peine comme avant

Vous faire du mal à chaque fois

Je veux que vous soyez heureux en me sâchant heureuse

Que vous vivez tranquillement sans avoir peur que je dérape

J'en ai souvent eu marre de vos humeurs râleuses

Dans ma tête sont encore présentent, toutes ces idées noires qui tapent, qui tapent..

Moi je veux que vous soyez fiers de moi maintenant

Je ne vous raconterai plus mes soucis

Vous causer des problèmes à chaque instant

Je préfère vous faire croire que ça y est, j'aime la vie

C'est vraiment dur parfois

Mais non, je n'abandonne pas

Je ne veux pas que dans mes yeux, la tristesse, la peur, la haine, se voient

Je veux vous montrer, que pour moi ça va

Papa, maman, si vous saviez comme je ne vais pas bien

Vous savez, j'ai toujours autant peur de grandir

Je regarde le futur de loin

J'ai encore tellement envie de mourir

Je ne vais vraiment pas bien

Et ça vous ne le voyez pas ?

Je le cache tellement bien ?

Maman je t'aime quand-même, toi aussi papa

J'aimerais bien viser tout le temps toujours plus haut, plus haut..

Mais là je m'enfonce toujours plus bas, plus bas..

J'aimerais voler, être enfin libre comme l'oiseau

Mais je n'y parvient pas, je ne comprends pas

Je vous montrerai une belle image de moi jusqu'à la fin

J'ai besoin de vous comme un coeur a besoin d'un battement

Peut-être que je vais mourir demain

Je ne sais pas ce que ça fait de perdre son enfant

Papa, maman, j'ai mal au coeur

Papa, maman, j'ai peur

Papa, maman, je pleure

Vous ne les voyez pas mes larmes, elles coulent à l'intérieur..

Je voudrais redevenir un enfant heureux

Vous ne verrez plus les étoiles dans mes yeux

Je me suis trop souvent brûlée les ailes

A force de trop vouloir approcher le soleil dans mon ciel

-CynThia-