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Une journée d’hiver, par une nuit sombre
Un jeune homme rongé par le froid
Se tenait là, debout, regardant son ombre
Le silence régnait, un silence comme il n’y en a que peu de fois
Il regardait la mer déchirer les rochers
Par une violence inouïe, une brutalité sans barrières
Des larmes ruisselaient sur ses joues lacérées
Mais il était calme, comme décidé à ne pas faire marche arrière
Il s’assit et sortit son portefeuille de son manteau percé
Une photographie de sa moitié, quelques pièces …
Le jeune homme ne garda que la photo et jeta la monnaie
Dans son esprit une folle idée, il aurait voulu que tout cela cesse
Mieux, que ça n’ait jamais eu lieu, un destin acharné ?
S’allongeant sur le sol rocailleux, il colla le cliché contre son cœur
Ses yeux, désormais clôt, son esprit alla rejoindre celui de sa bien aimée
Un fluide écarlate coulait allègrement, drôle de couleur
Quelques heures auparavant, comme tout 14 Février
Après un dîner romantique, lui et sa belle avant de rentrer chez eux,
Ont tous deux voulus apercevoir les falaises dieppoises, quelle beauté
Agrippés à la barrière, ils contemplaient la magnificence des Dieux
Seulement voilà, ils n’étaient pas seuls, le jeune homme tenta
En vain, de défendre sa bien-aimée
Deux démons… Et la lame d’acier le lacéra
Je ne vous raconterai pas ici le mal que ces meurtriers ont fait
A sa chère et tendre. Et après toute cette violence
Les deux amants se sont retrouvés
Allongés. Elle mourut avant lui, quelle démence !
Quelle souffrance ! Quelle atrocité !
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