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C’est une rue qui monte,
Qui ne descend jamais.
Tout en haut, un docteur,
Guérit les maux du cœur.
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Sur la terre durcie,
Les traces des charrues,
Vieillissent et se détestent,
Mortes avant la nuit.
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Pour les gens, fatigués,
En bas, une boutique,
Tenue par un chinois,
Plus ventru que barbu.
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Il vend, dans des flacons,
Des potions qui guérissent,
Des nectars de serpents,
Des cylindres à souhait.
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Le docteur le déteste,
C’est lui qui l’a ruiné.
Un matin sans soleil,
Le boutiquier chinois,
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Fut retrouvé pendu,
Noyé dans son formol.
La police conclut,
A une mort naturelle.
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