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elle marchait lentement sur le sable
ses peids s'enfonçaient à peine
tandis qu'au loin criait une sirène furieuse
son ombre ivre vacillait sur la dune
éclairée par la lumière tournoyante du phare
la mer mousseuse pourléchait ses orteils
des perles d'argent pailletaient ses jambes nues
et les vagues lui murmuraient
des complaintes amoureuses à l'oreille
elle marchait toujours lorsque le vent lui caressa le joues
ses cheuveux d'or que le soleil avait enfanté
tourbillonait avec ce vent frais
son visage semblait alors orné d'une crinière majestueuse
sa robe pâle comme la lune suspendue
valsait gracieusement autour d'elle
dasn ses yeux mi-clos l'on pouvait deviner
une encre plus dense encore
que la nuit qui l'enveloppait
et pourtant sur ses joues étoillés scintillaient de larmes
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