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De ma fenêtre opaque dans ma cité hostile
Je ne peux qu’observer un ciel décoloré.
Des nuages en plaques qui recouvrent la ville
Ont caché et gâché cet azur ébranlé.
C’est à perte de vue que ce vaste horizon
Grisonnant de tristesse et privé de beauté
Montre son cœur perdu et ce sombre de plomb
Ecrasant la tendresse d’un beau soleil d’été.
Mais si je devenais cette belle colombe
Que j’ai vu transpercer ce voile si épais,
Et si je m’envolais bien plus haut que ma tombe,
Si un jour je pouvais enfin la dépasser…
Ma tombe, ma cité, le berceau de ma mort,
C’est bien la dépression, vous l’auriez deviné.
Mais cet oiseau volait et montait sans effort
Au delà des pressions de mon cœur tourmenté.
Mon espoir est venu à la vue de la paix
Transportée par cet être à l’allure angélique.
Il perça cette mue qui jadis me tenait :
Je me suis vu renaître au soleil des tropiques
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