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Une chose un jour de peine
Le silence est la seule âme qui nous blesse sans qu'on la laisse
Elle court petit à petit comme le sang dans nos veines
Dans la nuit froide de l'oubli, elle blesse
Elle n'apparait on ne sait jamais où
Elle disparait on ne sait jamais quand
Et sans même la voir s'est fou
C'est une chose inconnue nous meutrissant
Je ne sais plus à quoi penser
Maintenant qu'elle s'est glissée
Dans le berceau d'un nouveau-né
Heureusement j'ai retrouvé ma mémoire,
A travers les yeux d'un petit Grégoire
Et j'ai découvert que cette chose inconnue
N'était rien d'autre
Qu'un instant dans lequel
On n'entend rien
Rien même pas une syllabe,
Qui viendrait nous réveiller,
Dans le creux de l'oreille,
A la mort de mon Grand-Père,
Et de ma Grand-Mère,
Le silence était présent
Il m'envahissait peu à peu maintenant
C'était une chose dont le nom m'était semblable
Mais indispensable
Elle me guérissait parfois,
Mais m'emmenait loin des flots cette fois
Les jours de peurs, les jours de peines.
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