A toi ma Véro…
Fragile petite fille aux regard noisette
Je me souviens de ce doux matin de printemps
Où dansait dans tes yeux du muguet les clochettes
Nos mains sur nos cœurs à jurer milles serments
Je me souviens de ce baiser saveur cerise
Les paupières closes, le cœur à la chamade
Au pied de cet arbre caressé par la brise
Avec la mélopée des oiseaux pour aubade
Ivre de toi à sentir ton âme trembler
A l’unisson de la mienne à vouloir t’aimer
Je voulais être toi, je voulais être en toi
Pour que ce premier sang fasse de moi ton roi
Mais le sort nous a trahi, fourbe lendemain
Je me souviens de ce doux matin de printemps
Sur le sol coulait ta douleur couleur carmin
Et ce chauffard qui brisa nos milles serments…
A toi ma Véro…cette larme que je verserai chaque jour de cette vie que je traverse sans toi…