MON VIOLON ME MANQUE !
Je me lance un défi il est très difficile.
Il relève du passé quand tout était facile
Je fais là un plongeon dans l’abysse du temps
Il y a cinquante ans cela fait bien longtemps.
Mon Dieu quelle folie reprendre son violon
Quand depuis des années on n’émet plus un son.
Qu’on n’a jamais repris entre ses doigts stériles
L’archet de bois précieux, peignés de crins virils
Oui je fus violoniste souvenir merveilleux
Alors qu’au Sheerazade le chef c’était Borieux.
Ce Français qui jouait, comme seul joue un Tzigane
Enthousiasmant les foules faisant pleurer les dames.
Et Maurice Désarmot le champion des Tzardas.
A l’époque on buvait le champagne dans les tasses.
C’était plus difficile pour devoir les casser
Mais ça coûter moins cher quant on les remboursait.
De Nagornoff mon prince que de belles soirées
Il y a bien longtemps que tu m’auras quitté
Pour rejoindre ton ami Youssoupoff ton aîné.
Qui as du retrouvé Raspoutine qu’il a tué !
Souvenir endiablé musique qui n’a pas d’age.
Elle est toujours actuelle venant du moyen age.
S’est une musique des tripes se jouant avec le cœur
Le violon mes enfants ça vous arrache des pleurs.
J’ai envie de pleurer, me noyer dans les larmes.
Je veux encore vous faire soupirer belles dames.
Arriverais je encore en vous jouant « LES YEUX NOIRS »
a faire naître des perles.noyant votre regard.
RENE
je dédie ce poème a SOPHIE GUEDIN. Professeur de violon
qui vient de prendre en main un petit orchestre a cordes .
Sophie est diplômées de la haute école de musique
de Lausanne et Neuchatel…une grande artiste.