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Poème la malle

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Ecrit par grandfilou le 20/04/10 et lu par 1455 personnes. 1 personne a envoyé un coup de coeur pour ce poème
Ce texte est un poème surréalisme .
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La Malle.

 

Comment aurais-je pu imaginer qu'un simple objet,
Banale malle ancienne dénichée dans ce vide-grenier,
Allait faire de moi, simple quidam, un aventurier?
Voyageant dans une dimension parallèle
Où frissons, amour et d'autres sensations nouvelles,
Révélant en moi des talents jusqu'alors secrets...

 

Lorsque je l'ouvris pour la première fois, seul dans ma cave,
Un tourbillon étrange et puissant s'en échappa,
M'emportant dans une spirale infernale...
Je m'échouais dans une forêt tropicale,
Sonné et surpris, je vis une jolie jeune femme qui me parla...
Caches-toi, si tu ne veux pas finir en esclave!

 

Ne comprenant rien, je la rejoins dans les fourrés,
Et elle me raconta que des hommes avides de richesse,
Enlevaient tout homme qu'ils pouvaient trouver
Pour les vendre comme esclaves à des étrangers
Éliminant quiconque osait s'opposer à leur bassesse
Laissant derrière eux mort, ruines et autres calamités.

 

Au clair de lune,je distinguais le visage fin d'Angeline,
C'est ainsi que se nommait cette jolie rebelle
Je lui demandais où étions nous, à quelle époque,
J'étais perdu dans cette étrange aventure baroque.
Tout ce cauchemar me semblait pourtant bien réel,
Elle ne me répondit pas, me faisant signe de mettre en sourdine...

 

  1. Les chasseurs d'esclaves étaient là, à deux pas...
    Ils me paraissaient cruels, prédateurs impitoyables.
    La panique m'envahit, je me sentais vulnérable...
    Une branche craqua sous mon poids et on me repéra...
    Angeline parvint à s'enfuir, mais hélas pour moi,
    Regrettant mon manque d'entrainement,on me captura.

 

Le carcan était lourd, blessant mes épaules, mon cou
J'étais esclave, pauvre marchandise humaine,
Prêt pour le marché aux bêtes, de la haine,
Vendu comme un objet sans âme,sans personnalité,
Juste une machine dotée de bras et de mains à exploiter...
Je fus vendu comme manœuvre à faible coût...

 

Je fus acheté par un vieil ébéniste débonnaire,
Qui n'avait ni fils ni amis pour transmettre son métier.
Le brave homme s'appliqua à m'enseigner
Le plaisir de toucher,caresser, travailler le bois.
Il me transmit la magie de créer qu'il avait au bout des doigts,
Et me fit fabriquer une malle étrangement familière...

 

Lorsque la malle fut entièrement terminée,patinée et cirée,
le vieil homme me la fit ouvrir et le même tourbillon...
Je me retrouvais dans ma cave ,face à la malle, chargé d'émotions.
Encore abasourdi je marchais dans la rue et je la vis!
Angeline était là,devant moi!A présent avec moi elle vit,
Et la malle, dans mon grenier, bien fermée et cadenassée!

 


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