Eleham
Eleham se pare de ses plus beaux atours
Au delà des monts échevelés de Sépir
Meure la nuit et son cortège de vautours
Matinales urtiphores en bleu saphir
Les dunes se réveillent , et les treshs alanguis
Saluent de toutes leurs trompes le jour atteint
En écho des fouisseurs à la parure kaki
Que la lumière écarte le temps du psyrien
Mais déjà j’entends l’appel de mon triyètre
Un battement d’ailes, et le voila qui jacasse
A me rappeler le rite de ses ancêtres
Qui d’Eleham au zénith en firent cuirasse
Et les embruns de la liberté qui caressent enfin mon âme vagabonde…