Colère et pardon
Les chariots de feu venus avec leur chargements de haine et de victoire
Ont emportes sur leurs passages tous les espoirs et toutes les joies
Sans honneur ni fierté, piétiné avec ferveur, la douce quiétude de l’espoir
Et enfin avec acharnement, et sans pudeur, violé mon âme sous mon toit
L’amour opposé n’a pas suffit à surprendre leur démentielle folie
Ils étaient sourds et aveugles aux chants entonnés de bienvenue
Aux fleurs déposées en leur honneur, a la main tendue des amants épris
Les ailes de l’enfer se sont déployées, brisant les cœurs déchus
Reste la désolation des corps brisés aux yeux exempts de toute vie
L’errance infernale du mendiant en peine d’amour et de tendresse
Que même le morceau de pain rance qui échappe à ses mains endolories
Ne suffit plus a rassasier, le laissant affamé et rempli de tristesse
Pourtant, le soleil a l’horizon donne aux ombres l’apparence
D’existences remplies de diamants et de lumières vivantes
Les anges se relèvent et se remettent à prier pour l’indulgence
Et le vent de l’amour disperse enfin les brumes de l’épouvante…