Poème Madame C

Madame C

Madame
C’était je crois un soir d’automne
Que par hasard j’ai rencontré
La photo de votre personne
Couchée sur du papier glas C
Sonna mon glas Madame C

Madame
C’était juste un pari idiot
Entre des collègues amusés
Je devais vous écrire un mot
Audacieux j’étais un sang C
Encre de sang Madame C

Madame
C’était nouveau pour vous je sais
D’être par écrit accostée
Et par ces mots que j’adressais
La sombre histoire a comment C
Qui sait comment Madame C

Madame
C’était le charme un peu facile
D’un poète un brin déguisé
En dégustant ces vers docile
Déjà vous vouliez m’en bras C
M’ouvrant vos bras Madame C

Madame
C’était allé tellement vite
Nous avions si peu échangé
La passion s’invitait subite
Vous laissiez mes mains carrées C
Vos courbes en rond Madame C

Madame
C’était votre beauté hélas
Deux yeux-aimants qu’on veut aimer
Je succombais de guerre lasse
L’appel du corps m’a des pas C
Suivant vos pas Madame C

Madame
C’était trop beau trop fort sans doute
Pour moi l’inexpérimenté
Je dissimulais ma déroute
A vos mains qui m’ont des trous C
Mon cœur en trou madame C

Madame
C’était aussi votre mensonge
Il existait un Monsieur C
Qui terminait ce joli songe
Sur un mari fort courroux C
Un fou courroux Madame C

Madame
C’était la fin de notre histoire
Avec ce goût d’inachevé
Laissant mon cœur au désespoir
Abandonné dans le faux C
Vraiment tout faux madame C…

BenJ.