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Ce soir, allongé sur mon lit, le regard perdu
Je cherche au plafond dans les défauts de peinture
S’il n’y aurai pas dessiné une estampe pure,
Ton visage que je ne caresserai jamais plus.
Ce soir, allongé dans mon lit si vide
Seul, je pense encore à toi et moi.
Et mes pensées, vinaigre insipide,
Pensent à toi, quand tu était avec moi.
C’est le blues d’un soir banal au demeurant.
Même si rien ne sera jamais comme avant.
La vie coure, endurante, jamais fatiguée.
Mais moi j’ai fini par m’en lasser.
Et sur ce long sentier je ralentis, je marche lentement ;
Bientôt dépassé par l’espérance, par l’envie,
Je suis seul maintenant, sur le sentier de la vie.
Bientôt j’atteindrai, je m’assoirai sur ce banc.
Arrêté sur le sentier de la vie, j’attendrai la mort
Qui nettoie le sentier derrière les vivants, les sentiments.
Et là rêvant à toi, et oui, encore et encore,
Je lui dirai de venir, de discuter un peu, elle a le temps.
Se soir, allongé sur mon lit, je rêve,
Comme à chaque fois, tu es là.
Comme à chaque fois, il est là.
Mon bonheur y est sans trêve.
Je voudrai ne jamais me réveiller, sur mon lit, couché.
Je voudrai rester endormi à jamais !
Car le bonheur s’est enfui avec un autre homme.
Et je suis bien seul, sauf en plein somme.
Allongé sur mon lit, les yeux fermé, le cœur en sang.
Les larmes coulent le long de mon visage, glacées, salées.
Il faudrait que je l’oublie, que je la laisse au passé.
Je ne puis, je l’avais choisi, mon bonheur est mourant.
Ici, dans cette chambre où tu ne viendra plus,
Dans ces beaux draps, froids, abandonné de toi.
Je pleure encore et encore, je t’aime toujours plus.
Il n’y a plus rien dans ma vie, il n’y avait que toi.
Revient moi je t’en prie. Je ne veux pas mourir.
Car la torture de mourir si lentement n’est pas pour moi.
Où donc sont nos enfant, qui devaient chanter, rire ?
Je t’ai perdu, à jamais, et bientôt, je m’ôterai ce poids.
Le Clown
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