J’observe la course de l’Homme
Sous mon chapeau de pluie
Homme bon, Homme sombre
Homme de l’infini
L’amour fane, l’Être plane
Et les cœurs s'affaiblissent
Poison des uns, charbon des autres
Mais les flammes surgissent
Entends-tu ce train siffler au loin
Ce monstre en fer, quittant ce paradis
Entends-tu les cloches du lieu saint
Ces fidèles et leur mafieuse coterie
J’observe l’horizon s’échapper
Dans l’épaisse fumée noire
Villa, parc, canaux enténébrés
Présentés dans un triste présentoir
L’amour est sage, posé
sur le fil de son rasoir
Attendant derrière sa cage
La fin de cette histoire
Entends-tu ce train siffler au loin
C’est la vie qui s’en va ainsi
Laissant l’Humain chercher en vain
Le vin et son pain bénit