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Et les nuages s'amassent en une lourdeur infinie
Cachant sans secours lumières et étoiles
Le monde est brumeux, vu derrière un voile
Qui le dissimule avidement aux yeux de notre esprit.
Et la vie s'éteint dans nos yeux
Les couleurs gaies de nos journées deviennent terne,
Les orbites vides de joie se creusent de cernes
Dans ce monde d'ombres, et vieux.
Je traîne, et j'erre sans but aucun
Mon esprit engourdis par ce lent poison
Ne sait plus désirer, n'a plus de passion.
Je n'ai pas de désir, ne ressent rien.
La pluie, s'abattant en millier de gouttes,
Autant d'aiguilles froides qui tuent la joie,
Fait de la boue un empire grand sans loi.
Et nos cerveaux sont tout emplis de doutes.
Dans les nuées hurlantes de nos noirs pensées,
Dans le silence immobile de ce monde de brouillard,
Et nos esprits, et nos âmes, et nos cœurs, pleurent, blafard
Sans raison aucune, nos esprits sont décharnés.
Le Clown
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