Par la musique et par le calame,
Je voudrais partir, et me perdre.
Par la musique et par le calame,
Dans d’autres espaces, plus ouverts.
C’est quand tu la délivres,
que la beauté de l’âme séduit et opère.
Comme un bateau ivre,
qui dessine sur les flots de la misère.
Pour revenir au rythme,
de ces moments où je change de repère.
Même s’il est anonyme,
rendre au propriétaire, le poids de ce calvaire.
Polie par les livres,
mes compagnons de galère.
Me jeter dans le vide,
où même le vent se sent suicidaire.
Tout au fond de l’abîme,
fascinant de l’imaginaire.
Commander des rimes,
à mes muses passagères.
Qu’elles dévoilent les cîmes,
où le moi se fait repère.
L’esprit n’est pas aride,
c’est le temps qui désespère.
De vivre comme une pierre, désolée et solitaire.
Par la musique et par le calame,
Je voudrais partir, et me perdre.
Par la musique et par le calame,
Dans d’autres espaces, plus ouverts.