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Poème BOURGEOIS

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Ecrit par alain le 26/10/10 et lu par 1150 personnes. 1 personne a envoyé un coup de coeur pour ce poème
Ce texte est un poème spleen .
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Je me suicide, un chien aboie.
Tranquille, j’écarte toutes mes joies.
Je ne risque rien, je regarde.
Mousquetaire, tu étais en garde.
Tu es maintenant fatigué.
C’est que les choses ont déboulé.
J’ai toujours haïe le bourgeois.
Celui qui voit au loin la croix.
Croire au ciel à cette étincelle.
Loin du feu, pleurer la pucelle.
Un triste jour je m’en irai.
Trop peu sont ceux que j’ai touchés.
Ils sont point nombreux et tant mieux.
Encore un qui part, un tout vieux.
Une nuit pleine, je partirai.
Pas vu, le monde est occupé.
La joie de l’un peut tuer l’autre.
Les pleurs de l’un peuvent sauver l’autre.
Un éclat de rire peut meurtrir.
Quelques sanglots peuvent faire sourire.
Du paradoxe l’homme est le roi.
Il fait de dérisions des lois.
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