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Je m'empresse d'effeuiller les pétales de mes futures années Ne voyant clair qu'au travers de mon obscurantisme insensé Laissez moi tous, errer au gré de l'ennui dans mon empire empoisonné
Damnée par le passé, mon ame git au loin, mon corps a hâte de la fin
Larmes sur des joues glacées et intenses regrêts furent monnaie courante
Lors de mes soupçons de lucidité où je perçus ma triste réalité
Si lointaine des longues balades où seules les étoiles traçaient mon chemin
Où ne trouvent place que des pensées impures qui me hantent
Me noyant dans cet océan de futilités, calmée seulement par un silence sans fin
La nuit, le vide et les trous noirs sont les seuls qui m'enchantent
Emprisonnée tel les fous, attendant la mort qui les sauvera enfin
Où la seule peine capitale reste l'interminable attente
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