Je voulais simplement vivre et ne pas connaitre.
Attraper les instants et comme les autres être.
C’est si facile de ne pas être responsable.
Insouciant, marcher les pieds nus dans le sable.
Et par-dessus tout, en aucun cas se mouiller.
Fleureter toujours avec le verbe oublié.
Quand la vérité vous oppresse de tout son poids,
Quand elle vous montre la route d’un cruel doigt,
Quand il vous manque cette force qu’on appelle courage,
On s’aperçoit que l’on n’est pas près d’être sage.
Il est des moyens de se masquer le visage,
Se dire que l’on n’a pas touché cet héritage.
Certains n’auront probablement jamais la foi.
D’autre se reposent constamment sur cette foi.
C’est mon mal de me reconnaitre nulle part.
Il me faudra un jour, franchir tous ces remparts.
Mon embarcation navigue entre deux rivages.
Et ses habitants me semblent austères et sauvages.
Malgré tout, quelque chose me dit que Dieu existe.
Alors, apportes dans ma voile l’amour du Christ.