Puis le temps
En chacun de nous ce tendre élan défleuri,
Il est tout aussi long ce temps tandis qu’il ose,
Puis accroché sur l’arc de ce souffle interpose,
J’aime à l’écouter dans ce cercle au pic meurtri ;
Où jamais nul ne revient tout à fait guéri,
Au cours de son temple il rêve en ode morose,
Si sa couleur se conjugue en site eau de rose,
Ne fléchissez pas sourd sous son gouffre amaigri.
Toujours le présent riflé, entendre un silence,
N’ébruitant pas la parole en son insolence,
Point est si précieux ce grand maître indolent.
Il sert l’expérience infinie en retour,
Lors de vos pleurs livrés sur son passage œuvrant
C’est enfin un bouton de rose ouvert au jour.