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Il est grand son champ à la demoiselle qui vole à tire d’ailes
Du soir au matin, portée par les vents
Du levant au couchant
Elle danse, volte et virevolte au-dessus de l’écume et du sel.
Moi je la regarde et je voudrais comme elle avoir des ailes,
Mais mes pas sont lourds, ancrés dans la certitude des journées,
Dans la réalité du sable à mes semelles collé.
Je voudrais m’envoler, oublier, flotter sur l’écume et le sel.
Crespin je n’y peux rien, tu n’es qu’un terrien.
Un gentil gars qui rêve tout éveillé, tout étonné.
Un attrapeur d’écailles, un ravaudeur de mailles.
Qui, à tout va, jette le tripaille sur l’écume et le sel.
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