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Poème APOPHTEGME MORTEM

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Ecrit par LLUMIERELIVE le 09/04/10 et lu par 1243 personnes. 3 personnes ont envoyé un coup de coeur pour ce poème
Ce texte est un poème philosophie et fait partie des style de poésie suivant : sizain .
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APOPHTEGME MORTEM

 

Il faudrait savoir vivre avec la mort,

Admettre, concéder en cet état naturel,

L'accepter dès les battements de la conscience,

Ne pas la réfuter, l'éclipser en assauts du sort,

La ressentir d'évidence, sans craindre son aile,

La reconnaître, l'admettre en claire connaissance.

 

L'appréhension de la mort découle d'éducation manquante

Qui engendre et provoque une peur irrationnelle,

Effroi, angoisse, frayeur face à l'inconnu,

Aussi a-t-on crée des croyances, des religions clinquantes

Où certains s'agrippent, se harponnent, s'attellent

Afin de ne succomber en hurlements obtus.

 

Tout comme à apprendre à marcher, à parler, à écrire

L'homme devrait être confronté en la stricte réalité,

Parabole ou chaque nouveau né serait doté d'un livre:

Quelques lignes, feuillets, chapitres ou tomes à lire

Et lorsque la dernière page serait tournée

Son histoire serait bouclée, tel son temps à vivre.

 

Il faudrait savoir vivre avant la mort

En la magnificence du présent, en la seconde à venir,

Prendre goût au bonheur, le savourer à chaque instant,

L'important n'est de savoir si il y a vie après la mort,

Si les dieux nous encenseront de récompense ou repentir,

Mais de profiter ardemment de chaque instant restant.

 

La vie, la mort, inséparables notions de relativité:

Un navire qui se fond à l'horizon

N'en n'est pas pour autant disparu,

Il existe un foisonnement d'horizons

Où en d'autres regards il s'offre à naviguer.

De même pour l'homme, sa présence jouant en d'autres nues.

 

La vie, la mort, sources vives et inconditionnelles

Où l'existence se décline au cadran des horloges,

Leurs "tic tac" s'égrainent en l'harmonie de nos coeurs

Déposant le reflet troublant de silhouettes jumelles,

Nul ne peut soustraire leurs cillements, l'on ne s'en déroge,

De la vie à la mort n'apparaissent qu'influentes lueurs.

illustration APOPHTEGME MORTEM
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