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Je préfère croire
En ce qui me semble honorable
Car résonne dans ma mémoire
Les conséquences d’une croyance macabre
Arracher à l’innocence
Par l’égoïste destin
Que cet être de suffisance
A tracé avec dédain
Comment pourrais-je aimer
Ce despote invisible
Dictant les destinées
D’après sa fameuse Bible
Moi je suis libre tel l’air
De passage tel le vent
Et profite de cette terre
Que je quitterais dans un temps
J’ignore son esprit obtu
Et n’écouterais pas le père
Qui acharner de vertu
A quitter cette terre
Car tandis que je ressens
La chaleur de la vie
Lui, pendu de croyant
Tremble dans l’oublie
Car c'est lui qui se pliant
Aux douze vonlontés de l'invisible
Fuits l'amour des résistants
Et brûle, punit par cette lâcheté térrible
Car dans mon cœur
Règne plus dégoût que colère
Et dans cette douleur
Y résonne la voix du père
J’ouvre donc mon âme aux cieux
Espérant qu’il m’entende
Lui soit disant près de Dieu
Dont j’ignore les attentes
Mais mes souvenirs
Si flou soit-il
M’empêche de haïr
Ce père trop sensible
Alors j’ouvre mon cœur
Et délivre ma colère
Car il y a eu tant de pleure
Depuis la fuite du père
Et ce n’est ni dégoût, ni colère, ni haine
Qui fait vibrer mon âme
Mais mélancolie, peur, et peine
Depuis le drame.
Et dans tout mon amour
Et toute mon hérésie
J’espérerais toujours
Qu’il est au paradis
Et quand viendra le jour
D’enfin le retrouver
Je lui donnerais autant d’amour
Qu’il a sut m’en donner.
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