Un bon dimanche,
J’ai parcouru cette nature,
Dans ce parc si vert qui m’enchante,
Ecoutant son bruit sans rupture,
D’une mélopée une attente.
La semaine où vit la fureur,
Espère en l’instant démuni,
Réclame en son sein la douceur,
Dans mon âme à son infini.
Oubliant d’un rien ma déveine,
Et si de mon épanchement,
M’apporte une paix si sereine,
Ecoutant bien son pépiement.
Hume en son parfum la rosée,
Du matin offre en son sillage,
L’herbe étêtée et arrosée,
Des yeux retenant ce mirage.
Quand le jeu des enfants riant
Couvre en mon cœur comme une fleur
S’épanouissant consciemment,
À la vue en ce seul bonheur.
Le chêne abritant une grive,
Son envol furtif à l’humeur
Du stress où la semaine est vive
Qui me ramène à la rumeur.