Naturel contraste
Un éclair lézarde la nuit noire soudain
Crépite en silence et disparaît dans l’opaque
Clin d’œil céleste que ma rétine soutient
Sur le fond gris de mes paupières insomniaques…
La brise caresse mon visage endormi
Je m’étire et somnole encore un court instant
Le tapis de fleurs où je me suis assoupi
Me retient sous le brûlant soleil descendant…
Voila l’averse qui réveille les corbeaux
Austère manteau de désespoir qui m’étreint
Les arbres décharnés offrent en triste écho
Un avant-goût de peine au ténébreux matin…
Un papillon insouciant en fine dentelle
Redresse ses grandes ailes multicolores
Et fait osciller ses délicates antennes
Au loin le clocher en paisible mirador…