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Homme de l'an depuis la nuit des temps,
L'âge d'une découverte inattendue,
Sous tes mains l'élément essentiel, manquant
La flamme si précieuse est apparue.
Homme vie, je t'élève de mes tours,
De supports solides je t'entoure,
Naturelle ou tachée de crépie lourd,
J'enferme tes secrets à l'écho qui se veut sourd.
Homme métier d'art, sculpte, taille, crée,
Une des septième merveille du monde,
Marche sur ma grande muraille , suit l'onde
de la rivière ou repose mes galets.
Homme puissant l'éclat de vos joyaux offrant
L'écrin de tes victoires, aux conquêtes armes de guerre,
Un diadème aux plus grands de l'univers
Exploitant des richesses couronnant.
Homme révolté barricade d'un mois de mai,
J'emporte tes âmes, les corps nus sur le marbre déposés,
Monument de vos chers disparus, priez
Devant la stèle, visage blème au regard vidé.
Homme assasin, j'explose, ma nature détruite,
Mes édifices poncés, griffés, repends-toi
Eglises, temples, à genoux si tu as foi,
Lave tes péchés de cette eau bénite.
Homme moderne tu m'as abandonné, malédiction,
Machine aux machoires d'acier arrache mes entrailles,
Briques et bétons materiaux à l' heureuse trouvaille.
Qui est ma perdition, je ne suis plus dans ta maison.
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