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La beauté du silence
Quoique silence d’apparat invisible
L'entendre la nuit se faufiler fortuit
Entre les feuilles des arbres sensibles
Pareil au cours d'eau suivant la pluie.
Du néant de nos pensées intimes
Bulle de poèmes de nulle part
Les plus beaux sentiments humains ultimes
Nés tel une suite de gouttelettes au hasard.
Du silence du vent de la douce nuit
Du confin de l'univers étoilé
Des paroles jamais dites par l'astre de minuit
Des pensées ennoblient nos âmes aisément violées.
Des profondeurs de nos coeurs solitaires
Les beaux mots et les belles maximes
Nous rendent sages pour ne point les taire
Nous rendent meilleurs le temps de les agirs infimes.
Douce noirceur, mère des poésies nées du néant
Notre amie et notre confidente éternelle
Caresse nos vertus en dormance redevenant l’enfant
Fait surgir des tournures à jamais belles demoiselles.
La Lune a pour ami Soleil au lever du jour montant
Prenant relève de nos émotions en effervescence
A deux, créent le temps et brillent l'espace du présent
Font de nous, des êtres créant beauté pure et naturelle essence.
Fin
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