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Le jour commence à peine à blanchir les collines
La plaine est grise encore
Au long des prés bordés de sureaux et d'épines
Le soleil aux traits d'or
N'a pas encore changé la brume en perles fines
Et déjà secouant dans les sillons de blé
Tes ailes engourdies,
L'alouette tu pars le gosier tout gonflé
De jeunes mélodies
Et tu vas saluer le jour renouvelé.
Dans l'air te balancent, tu montes et tu chantes
Et tu montes toujours
Le soleil luit, les eaux frissonnent, blanchissantes.
Il me semble qu'aux alentours
Ton chant ajoute des clartés plus puissantes.
Plus haut, toujours plus haut dans le bleu calme et pur
Tu fuis allègre et libre.
Tu n'es plus pour mes yeux déjà qu'un point obscur
Mais ta voix toujours vibre
On dirait la chanson de l'azur.
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