Du bout du pinceau

Au milieu, un arbre, un arbre isolé

Un arbre aux branches courbées

Avec quelques touches légèrement bleutées

Pour attirer l’œil, douce curiosité

Un saule, un grand saule majestueux

Pas un saule pleureur, un beau saule heureux

A ses pieds, un ruisseau, un ruisseau malicieux

Amenant toute sa candeur et ses perles de vœux

Quelques traits busqués, enflés de lumière

Une lumière verdoyante parfumant les airs

Pas d’ombres, pas de détails, vision entière

A la limite de l’irréel, sans aucune barrière

Dernières touches du bout du pinceau

Farfelues mais pas anodines, ultimes sceaux

Toile terminée, habillée de sa nouvelle peau

Un tableau, un tableau avec des mots