« Notre Vie est vouée à l’échec et à la déception ; elle est un douloureux ensemble de souffrances.
Il nous faut tenter d’atteindre un jour le bonheur et la délivrance (qui peuvent aussi bien passer par la liberté – bien que seulement illusoire – que par la mort).
Chacune des solutions n’est que d’une lâcheté déployée.
L’accès à la liberté n’est qu’une fuite du malheur (soit une fuite de la réalité en elle-même) et l’accès à la délivrance par la mort l’est également (et ne conduit sans doute pas au bonheur).
Provoquer la mort ne ferait qu’aggraver la Souffrance déjà croissante de notre cercle sociale et familiale
(les deux sont distincts car la famille n’appartient pas réellement à la société ;
elle est à part).
Mais qu’est ce qui nous laisse penser que ces personnes – au fond d’elles - n’attendent pas elles aussi cette funeste Délivrance ?
Ne rêvent t’elles pas elles aussi de la Mort ?
En sommes, nous pourrions aisément imaginer la provocation de la mort sans la souffrance de notre entourage car les êtres qui le composent seraient prêt à faire de même.
Il ne resterait alors personne pour souffrir et le malheureux voyage de l’Homme sur terre sera oublié de tous !
Mais restons pour l’instant sur la question de la Vie
(car nous y sommes actuellement oppressés ; mais présent !)
Le pire est que cette atroce épreuve qu’est la vie n’a qu’une seule issue : la Mort.
Dès notre Naissance nous sommes voués à la mort !
Nous devons vivre (même si cela n’a aucun but précis, sinon Aucun) en espérant trouver le bonheur - qui contrairement à la liberté n’est pas illusoire.
Car oui ! le bonheur existe, mais en de pitoyables quantités.
La vie passe par différentes étapes (et aucune n’est plus attrayante que l‘autre).
Nous sommes parfois amenés à penser à d’horribles choses envers la vie d’autrui.
Mais ... en sommes nous vraiment capable ? Sommes nous vraiment capable d’altérer la “précieuse” vie d’un animal de notre espèce ?
Pour certains la réponse est claire, pour d’autres elle est incertaine.
Alors vivons (ou plutôt Subissons) au mieux ce Funeste voyage... »