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les prémices du départ
une mélodie se craquelle
à l'aproche des ténèbres
dans un bruit sourd et éternel
vient l'heure funèbre
par delàs cette brume
des fragments en fusion
se jettent tel l'écume
ton regard endure l'érosion
une odeur demeure
sur cette fleur close
entachée, elle se meurt
noyé dans le dédale des roses
une mélancolie te gagne l'esprit
le néant envahit tes papilles
le gout mieleux se ternit
et ronge ta coquille
ta main frole le vide
l'épouvante t'entrelace
et les frissons humides
pétrifient ton corps de glace
seul les souvenirs subsistent
dans ce grand livre doré
recouvert d'un long voile trite
qui, peu à peu, fait s'écouler cette encre gravée
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