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LE CHEMIN DE JEROME
Devant ton livre de condoléances
je n'ai pas trouvé les mots.
toi mon bon ami d'enfance
tu es parti bien trop tôt.
Je me souviens de toi
et de ce temps d'enfants
les jours étaient de joie
le bonheur était grand.
Nous avions dix ans
des fous-rire pleins les yeux
quand on a quarante ans
on ne croit plus en eux.
quand on est gamin
nos rires séchent nos coeurs
aujourd'hui le moindre chagrin
innonde pour la vie tout notre coeur.
les chemins de la vie
ont des ronces et des épines
on renonce ou on s'obstine
à franchir ce maquis.
Pour trouver la paix
et la miséricorde
tu as cessé ta traversée
accroché à une corde.
de ton visage sans sourire
une dernière larme a surgit
comme pour demander au paradis
qu'il te pardonne de mourir.
Jérôme n'a pas eu le temps
de savourer la vie.
l'arome manquait de sentiments
pour qu'il en goute tous les fruits.
pour Jérôme.
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