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Poème la lettre d'adieu a la vie d'un esclave en dérive

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Ecrit par KARINE42 le 18/10/10 et lu par 1583 personnes.
Ce texte est un poème mort .
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  La lettre (d’adieu a la vie d’un esclave en dérive)

 

Pourquoi la vie nous fait ‘elle souffrir ainsi

Elle n’est pour moi faite que de tristesse et d’ennuie

La torture et la souffrance sont devenues mes amies

Et ma force et mon courage peut a peut ont  dépérie

De ses jours longs comme des semaines

Et de ses nuits où je m’enfonce dans l’oublie

Toutes ses années ou chaque jours un peu de ma vie s’enfui

J’aimerais un instant oublié qui je suis

Pour pouvoir renaitre de cette vie de douleurs que je fuis

Fuir dans l’absolue inconscience de mon esprit torturé

 Jour âpres jour je me rapproche un peu plus de cette  délivrance

Celle que  mon cœur espère tant a chaque jour à chaque instant

Mon long parcours va enfin prendre fin

Mon cœur bat à demi et mon Corp. n’en peut plus de cette vie

Cette vie de torture aura eu raison de moi

Et je décide aujourd’hui que mon chemin s’arrêtera la

Ici et maintenant dans cette prison de l’âme

Mes chaines ne m’empêcheront plus de m’évader

Et enfin je vait pouvoir entrevoir une ultime et douce liberté

Il est tant d’en finir avec cette vie

La lame du rasoir est tranchante et dans celle si j’entrevois mon reflet

Dernier vestige de mon passage dans cet enfer qu’est ma vie

D’un geste rapide je reprends possession de ma vie

Il ne me reste alors qu’un court instant, ultime moment d’un répit éphémère, d’un étrange arrière gout amère

 Amère est le gout du sang qui coule de mes artères

Etrange est le gout de la délivrance

Dans ma bouche le gout subtile de la mort

Dans la nuit sombre peut a peut je m’insert

Mon esprit  est libère et mon sang coule à flot

Adosser contre ce mur de pierre, dans cette prison de l’esprit

Tous mon corps devient plus léger comme délivre

 Ainsi  libéré de toutes ses chaines qui l’entravaient

 Je déguste à présent  l’extase de mon  dernier souffle

Je lâche prise peu à peu

Je me laisse dériver errant inconsciemment dans les méandres de la nuit

Quelle douce sensation que celle de l’abandon

J’abandonne volontiers cette vie, pour dériver ainsi dans

L’infini de l’oublie

Quelque subtile fragment de mémoire s’attarde encore à flâner tel de court instant décaler

Ca y est je ne ressens plus rien le mal est déjà loin

Je flotte ici et la entre l’espace et le temps

Je suis comme suspendue entre le ciel et la terre

Pourtant je me sent bien et j’avance d’un pas l’Eger

Vers la libération totale de mon âme torturer

Dans ce long voyage ou rien ne vie je reste la a contemplé

Une dernière fois ce monde que j’ai fuis

Dans cet eternel repos mes blessure je panserais

Mais sachez que je quitte la vie sans regret

Ne me pleurez pas, car c’est ainsi

En ce jour maudit je reprends mes droits sur ma vie

Et je disparais ainsi dans l’infini, dans l’oublie

Ainsi resteront  les dernières paroles de l’esclave à la dérive

Que je fus, ma liberté enfin j’ai retrouvé dans cette mort je me suis délivrer 

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