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L'accident |
Un accident est si vite arrivé.
Un couteau, tenu un peu trop près
Qui imite une larme perdue
Et se glisse vers l’inconnu
Partir, là ou personne ne me verra…
Oui, un accident est si vite là.
Je pleure, je pleure depuis des heures,
Et mes larmes coulent sans fin sur mon visage,
Plus rien ne m’attire vers le bonheur
Et je me surprend à rêver d’un nouveau rivage.
Mon portable reste silencieux, comme tout ce qui m’entoure.
La nuit s’étend sur toute la ville, sur toute la rue noire.
Je résiste, cherchant l’espoir d’un appel sans détour,
Car c’est peu être mon dernier soir.
Le couteau luit dans ma main,
Trop près de mon corps.
J’attends encore
En vain.
Et il glisse, plus rapide que je ne l’aurait cru
S’enfonce sans douceur à travers mes habits blancs.
Mon portable vibre dans ma poche, je souris un peu plus…
Ainsi il ne m’avait pas oublié, pas vraiment.
Mon corps gît dans cette ruelle où personne ne me retrouvera,
Mes habits désormais rouges et mon regard porté au loin
Éclairés par la lune qui m’a enfin rejoint.
Dans ma main, un couteau. Ils ne sauront ce qu’il fait là.
Dans mes derniers instants, je regarde ce qu’il reste à observer
Rien. Sauf le froid.
Reste un mystère, accroché à mes lèvres, que j’emporte avec moi: pourquoi.
Mais comment, comment expliquer que j’au fait ça pour moi ?
Mourir pour vivre, M’effacer pour exister.
A ses yeux. Rien qu’à eux.
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